Audience auprès de M. Jean-François LANNELUC - directeur de cabinet de M. Roland RIES pour un retour à la semaine de 4 jours sur Strasbourg



Comme vous le savez, un rassemblement a été organisé devant le Centre Administratif de Strasbourg le mercredi 21 mars 2018. Malgré une météo un peu fraîche et venteuse, quelques centaines de personnes ont répondu à l’appel.

Les syndicats SNE-FGAF, SE-UNSA, SGEN-CFDT, SNUDI-FO, SNUIPP-FSU ont été reçus et se sont entretenus avec M. Jean-François LANNELUC et Mme Françoise BUFFET durant environ 1h30.

Force est de constater que la municipalité n’envisage pas de revoir sa position sur les rythmes scolaires avant la rentrée 2019 (comme cela avait d’ailleurs été annoncé dans le courrier de M. RIES il y a plusieurs mois).

Il serait long et fastidieux de retranscrire les propos de cet entretien. En voici un résumé, avec les points les plus saillants que nous retenons :

- La ville de Strasbourg souhaite organiser une concertation plus large que l’écoute des avis des Conseils d’Ecole. Plusieurs réunions publiques auront lieu en différents lieux et la ville invitera des spécialistes.

Il s’agit là d’un beau mépris affiché envers les Conseils d’Ecole et leurs membres, aussi bien les parents que les enseignants. Pire, la municipalité de Strasbourg va même jusqu’à affirmer que les enseignants étaient surreprésentés lors de ces Conseils d’Ecole. 

- La ville de Strasbourg reconnaît et admet que la semaine de 4,5 jours avec matinée de classe le mercredi matin n’est pas un bon rythme pour l’enfant mais prétend afficher une ambition plus élevée pour les écoles de sa ville, que de revenir abruptement à une semaine de 4 jours.

Le SNE le revendique encore : puisque c’est mauvais, il faut arrêter avec cela !

- La ville de Strasbourg refuse l’expérimentation de repasser provisoirement à une semaine de 4 jours dès septembre 2018 et de proposer ses réunions publiques au cours de l’année 2018-2019. Il a même été dit qu’il était trop tard, pour une ville de cette importance, de modifier quoi que ce soit pour la rentrée 2018.

Si les choses avaient été faites à temps et sans parti pris idéologique, le temps n’aurait pas manqué, nous en voulons pour preuve l’exemple d’autres grandes villes françaises (Lille pour n’en citer qu’une !)

- La ville de Strasbourg semble ne pas entendre la souffrance des enseignants, qui ont l’impression de courir après le temps (avec des après-midis tronquées et sans réelle coupure dans la semaine). Elle méconnaît également les méfaits d’une école inclusive qui épuise les collègues, tant certains élèves focalisent l’attention sur eux.




La municipalité s’estime incompétente en la matière, le SNE lui concède au moins ce point.

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