Nouveautés concernant le COVID-19 (mises en place à partir du 22 septembre 2020)

 Suite à la parution de la nouvelle version de la Foire Aux Questions du 20 septembre, voici quelques changements notables :

- L’élève ou le personnel « cas confirmé », placé en isolement, ne doit pas se rendre à l’école avant un délai d'au moins 7 jours à partir du début des symptômes (prolongé de 48 heures si fièvre au bout de 7 jours). Pour les cas asymptomatiques, compter une éviction de 7 jours après le test positif !

- On ne ferme plus de classe ou d'école suite à la découverte d'un cas confirmé.

Dans le premier degré, l’apparition d’un cas confirmé parmi les enseignants, dès lors qu’il porte un masque grand public de catégorie 1 (comme ceux fournis par le ministère de l’Education nationale), n’implique pas que les élèves de la classe soient considérés comme contacts à risque. De même, l’apparition d’un cas confirmé parmi les élèves n’implique pas que les autres élèves de la classe soient identifiés comme contacts à risque ou que les personnels soient identifiés comme contacts à risque, dès lors que ces derniers portent un masque grand public de catégorie 1. 

Toutefois, dans la circonstance où trois élèves d’une même classe (de fratries différentes) seraient positifs au Covid-19, alors les élèves et les personnels de la classe doivent être considérés comme contacts à risque.


Voir les fiches ministérielles mises à jour (conduites à tenir en cas de suspicion ou de confirmation de COVID-19)


Masques : ARS / Education Nationale, mettez-vous d'accord !

 

Aux yeux de plusieurs ARS, autorités compétentes en la matière, les masques en tissu fournis par l’Education Nationale seraient moins protecteurs que des masques chirurgicaux. Le ministère affirme le contraire. Devant cet imbroglio, le SNE demande que des masques suffisamment protecteurs aux yeux de l’ensemble des acteurs soient fournis à tous les collègues rapidement et en nombre suffisant.


Circulaire ministérielle du 14 septembre

 Ce texte a le mérite de clarifier bien des situations. Il n’est pas exhaustif pour autant. Port du masque, télétravail, collègues à  risques, cas suspects, contacts ou groupés, garde d'enfants : le SNE vous en propose un tour d’horizon et pointe ce qui reste encore à éclaircir.

Ce texte a le mérite de clarifier bien des situations. Il n’est pas exhaustif pour autant. Port du masque, télétravail, collègues à  risques, cas suspects, contacts ou groupés, garde d'enfants : le SNE vous en propose un tour d’horizon et pointe ce qui reste encore à éclaircir.

Ce texte a le mérite de clarifier bien des situations. Il n’est pas exhaustif pour autant. Port du masque, télétravail, collègues à  risques, cas suspects, contacts ou groupés, garde d'enfants : le SNE vous en propose un tour d’horizon et pointe ce qui reste encore à éclaircir.


Direction d'école : régimes des décharges (GT du 9 septembre 2020)

 Le 09 septembre, le SNE a participé au premier des quatre groupes de travail autour de la direction. Notre syndicat était le seul à représenter exclusivement le premier degré lors de cette réunion. Le SNE a une expérience pratique de la question de la direction, ses représentants du jour étaient trois directeurs en poste sur le terrain. Nos propositions se sont donc fort logiquement démarquées .

En savoir davantage

COVID 19 : règles spécifiques aux personnels

 Quelles sont les recommandations pour les personnels présentant un risque de développer une forme grave d’infection au Covid-19 ?

Les personnels présentant un risque de développer une forme grave d’infection au Covid-19 et identifiés comme tels par leur médecin traitant préviennent leur IEN. Ils poursuivent leur activité en télétravail. Lorsque le télétravail n’est pas possible, ils sont placés en autorisation spéciale d’absence sur la base d’un certificat d’isolement délivré par un médecin.

Article 2 du décret 2020-1098 du 29 aout 2020, sont regardés comme risquant de développer une forme grave d'infection, les patients répondant à l'un des critères suivants et pour lesquels un médecin les place dans l'impossibilité de continuer à travailler en présentiel :

1° Etre atteint de cancer évolutif sous traitement (hors hormonothérapie) ;

2° Etre atteint d'une immunodépression congénitale ou acquise :

- médicamenteuse : chimiothérapie anticancéreuse, traitement immunosuppresseur, biothérapie et/ou corticothérapie à dose immunosuppressive ;

- infection à VIH non contrôlée ou avec des CD4 < 200/mm3 ;

- consécutive à une greffe d'organe solide ou de cellules souches hématopoïétiques ;

- liée à une hémopathie maligne en cours de traitement ;

3° Etre âgé de 65 ans ou plus et avoir un diabète associé à une obésité ou des complications micro ou macrovasculaires ;

4° Etre dialysé ou présenter une insuffisance rénale chronique sévère.


Quelle est la règle pour les personnels amenés à garder leur enfant ?

Un personnel qui devrait garder son enfant car la classe ou l'école de ce dernier aurait été fermée sur décision préfectorale (ou parce que l'état de santé de l'enfant le justifie) est autorisé à  travailler à distance.

Si le télétravail est impossible, une ASA (Autorisation Spéciale d'Absence) pourra lui être accordée (voir circulaire DGRH du 14 septembre).


Quelles sont les recommandations pour les personnels présentant un facteur de vulnérabilité au Covid-19 ?

Les personnels présentant l’un des facteurs de vulnérabilités au Covid-19 rappelés dans l’avis du Haut Conseil de santé publique du 19 juin 2020 et identifiés comme tels par leur médecin traitant préviennent leur IEN.

Pour eux, le télétravail doit être priorisé lorsque les missions exercées s’y prêtent. Si le télétravail n’est pas possible ou lorsque, malgré une possibilité de télétravail, une reprise du travail présentielle est décidée par l’IEN au regard des besoins du service, les personnels exercent sur leur lieu de travail habituel où toutes les mesures de protection seront prises avec notamment la mise à disposition de masques chirurgicaux (masques à usage médical de type II) à l’agent qui devra le porter en permanence. La nécessité d’une vigilance particulière de cet agent quant à l'hygiène régulière des mains est rappelée.

Personnels présentant un facteur de vulnérabilité au Covid-19 :

1° Etre âgé de 65 ans et plus ;

2° Avoir des antécédents (ATCD) cardiovasculaires : hypertension artérielle compliquée (avec complications cardiaques, rénales et vasculo-cérébrales), ATCD d'accident vasculaire cérébral ou de coronaropathie, de chirurgie cardiaque, insuffisance cardiaque stade NYHA III ou IV ;

3° Avoir un diabète non équilibré ou présentant des complications ;

4° Présenter une pathologie chronique respiratoire susceptible de décompenser lors d'une infection virale : (broncho pneumopathie obstructive, asthme sévère, fibrose pulmonaire, syndrome d'apnées du sommeil, mucoviscidose notamment) ;

5° Présenter une obésité (indice de masse corporelle (IMC) > 30 kgm2) ;

6° Etre atteint de cirrhose au stade B du score de Child Pugh au moins ;

7° Présenter un syndrome drépanocytaire majeur ou ayant un antécédent de splénectomie ;

8° Etre au troisième trimestre de la grossesse.


Un personnel domicilié avec une personne vulnérable doit-il se rendre au travail ?

Les personnes vivant dans le même foyer qu’une personne vulnérable dont les fonctions peuvent être exercées à distance, sont autorisées à exercer en télétravail selon le régime de droit commun dans la mesure où cela est compatible avec les nécessités du service. A défaut, elles reprennent une activité sur site. Elles sont invitées à observer avec une vigilance particulière le respect des gestes barrière et mesures de distanciation préconisées par les autorités sanitaires.


Quelle est la situation des personnels qui refusent de se rendre sur leur lieu de travail ?

Les personnels dont les missions ne peuvent être exercées en télétravail ou pour lesquels une reprise du travail présentielle est décidée par l’IEN au regard des besoins du service et qui, malgré les mesures mises en place, estiment ne pas pouvoir reprendre en présentiel, doivent justifier leur absence par un certificat médical, avec les conséquences que cela représente en termes de jour de carence et de demi-traitement si le congé de maladie atteint ou dépasse 90 jours.