LA PHILOSOPHIE DU SNE



Un syndicat avant tout indépendant.   
Nous fonctionnons sans aucune subvention. Notre trésorerie est alimentée par nos adhérents. Un syndicat apolitique.    Nous analysons les projets, circulaires… indépendamment de leurs origines politiques. C’est le contenu    qui nous intéresse et non la mouvance du rédacteur. Un syndicat surtout proche du terrain.  Nous ne sortons que très rarement de notre champ syndical. SI c'est le cas, ce n'est que pour défendre les valeurs républicaines qui sont mises à mal. Aucun de nos écrits ne traitera de la faim dans le monde, d'une intervention militaire ou de problèmes sociétaux. Notre priorité : les collègues et l'amélioration de leurs conditions de travail. C’est pourquoi cette proximité se traduit par une présence humaine d’un délégué - en général le jeudi - dans les écoles de l’Académie. Ces visites sont des moments d’aides directes, d’échanges, de conseils mais également d’inquiétudes, de mécontentement… En ce sens, nous sommes un syndicat d’enseignants (pas un syndicat d’élèves ou de parents). Un certain corporatisme nous anime. 

NOS IDÉES 
Revenir aux fondamentaux : lire, dire, écrire, compter, la connaissance de son pays et de ses valeurs permettent aux élèves de s’élever (véritable ascenseur social). Notre première mission est bien l’instruction. L’éducation doit être faite par les parents. L’école est un lieu où on rappelle les droits et devoirs de chacun. 
Restaurer l’autorité de l’enseignant : image sociale dévalorisée (famille, médias), souvent infantilisé, peu soutenu par la hiérarchie… Pourtant, nous sommes des agents de l’État, des professionnels de la didactique et de la pédagogie, même jadis des notables : l’instituteur était souvent maire d’une commune. Comment ?
Redonner l'autorité au conseil des maîtres pour toutes les décisions concernant l’école et les élèves. Il ne doit plus être question de subir des décisions comme celle d’appliquer la semaine à 4,5j ! D'ailleurs, les résultats des élèves sont-ils meilleurs ? Nos élèves sont-ils moins fatigués ? Cette organisation ne creuse-t-elle pas les inégalités au lieu de les réduire ? La décision de la poursuite de la scolarité ou la possibilité de redoublement doit être laissée elle aussi au conseil des maitres.  Revaloriser les salaires par un alignement avec le second degré ; le niveau d'étude étant le même, le traitement devrait être identique : c’est-à-dire une ISAE au montant de l’ISOE, un passage à la hors classe à 13%, un nombre d’heures devant élève se rapprochant de celui du secondaire, le paiement des heures supplémentaires et la disparition des 108h, la retraite à la date anniversaire. Être considéré. La douleur et la souffrance existent dans notre profession. Elles se déclinent différemment selon les personnes (posturales, psychologiques…). Cependant, nous déplorons l'inexistence d'une médecine du travail ! Notre employeur - le Ministère de l'EN- en estil soucieux ? Sait-il que nous sommes la profession la plus insultée et menacée (rapport INSEE juillet 2014) ? C’est pourquoi, nous exigeons des contrôles réguliers sur la vue, la colonne vertébrale, les cordes vocales, les poumons, une prise de sang…. des entretiens sur la mobilité professionnelle. La création d’un compte pénibilité doit voir le jour afin de réduire la décote au moment de la retraite et de proposer des solutions pour la fin de carrière, comme par exemple des postes adaptés.  La considération passe également par l’acquisition d’avantages et de conforts d’où la création d’un comité d’entreprise. L'État en demande un pour chaque entreprise. Mais cette exigence, il l'oublie pour lui-même ! 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire